Journal de Timna
« Le soleil m'a réveillé ce matin, ce qui est bon signe, je suis encore en vie. La Sainte Capuche m'a protégé cette nuit, bénie soit-elle. Cette mine était définitivement l'endroit où il me fallait passer la nuit.
Mais la situation est pas brillante pour autant, il doit bien y avoir une dizaine de zombis autour de moi. Il faut à tout prix que je rentre, j'ai trouvé un coffre étrange hier, et, dedans, un bout de papier qui ressemble fort au plan d'un bâtiment. Mais pas moyen de regarder ce qu'il en est ici, trop dangereux.
Les non-morts ne m'ont pas vu pour le moment, mais si je continue à gratter du papier, ils vont finir par me voir. J'arrête donc, je reprendrai plus tard. »
« Me voilà de retour dans la ville. Bien au calme chez moi. J'ai pu lire le plan tout à l'heure, il s'agissait bien d'un chantier. Pas très utile, je doute qu'il nous soit utile.
Sur le chemin du retour, je suis passé par les ruines d'un super marché. Dessus, j'ai retrouvé un de mes confrères, Peullot. Enfin, ce qu'il en restait, il ne rentrera jamais en ville, en tout cas. J'ai du transmettre la triste nouvelle aux autres habitants, mais ils l'ont pris sereinement. Après tout, nous étions sans nouvelle de lui depuis déjà 5 jours. J'ai pris son équipement, ainsi que le dernier morceau de chair que les très nombreux revenants autour de nous n'avait pas mangé. Pourquoi je dis « nous », d'ailleurs, j'étais tout seul là bas, du moins, tout seul en vie. D'ailleurs, les créatures autour de moi n'ont pas aimé que je profane le magasin. Ils se sont mis à se diriger vers moi, mais ma mission était vitale, je ne pouvais pas mourir là bas. J'ai donc couru jusqu'à la ville, sans me retourner, persuadé qu'ils me suivaient. J'ai du réussir à les semer, vu que je suis tranquillement posé à écrire ses lignes que personne ne lira du reste.
A propos d'être tranquille... Il est temps que je me remette au travail, le désert autour de la ville n'attends que moi, je vais essayer de trouver des trucs utiles pour notre communauté snas trop m'éloigner. »
« Me voilà de retour en ville. Je vais passer ma soirée à travailler à la défense de la ville, pour la renforcer avant l'attaque de ce soir. Et puis je compte bien prendre un repos bien mérité avant de me réveiller demain, et continuer cette lutte perdue d'avance. Que la survie peut être absurde. »
« Mal aux mains. sont plienes d'écharpes. J'espère que je serai pas infectionné, là. En tout cas, les autres ont fait commmme moi. On a picolé, pi tout le monde a bossé comme un fou... On a tous de vrais palalaces maintnant.
Je crois... je je vais devoir vomir. Un bouteille tout seul... c'était ptèt trop. »